Un régiment né au XVIIIᵉ siècle et forgé dans les grandes guerres de la France
Le 24e RI traverse ensuite les guerres de la Révolution et de l’Empire. À Valmy, il tient la seconde ligne le 20 septembre 1792. Sous Napoléon, il se distingue à Iéna en 1806 et surtout à Friedland en 1807, où Napoléon lui adresse cette formule restée dans l’histoire : « Voilà bien le brave 24e de ligne ! »
Le XIXᵉ siècle voit le régiment engagé en Algérie, notamment lors du combat de La Chiffa en 1840, puis dans la guerre franco allemande de 1870 où il se bat à Spicheren, subissant des pertes considérables mais tenant sa position « au-dessus de tout éloge » selon son commandement.
Au XXe siècle, le régiment connaît la Grande Guerre de bout en bout. Il combat à Anderlues le 22 août 1914, une des journées les plus meurtrières de l’histoire de France, puis se distingue aux Deux Morins, à Artois, à Verdun et au Chemin des Dames. Il reçoit la fourragère de la Croix de guerre 1914-1918.
Des traditions fortes, un drapeau unique et une identité forgée par les combats
Son drapeau porte huit inscriptions : Valmy 1792, Hondschoote 1793, Gênes 1800, Iéna 1806, Friedland 1807, Les Deux Morins 1914, Artois 1915, L’Aisne 1918. Il est décoré des croix de guerre 1914-1918 et 1939-1945
Cet héritage donne à l’unité une cohésion rare : les Braves s’inscrivent dans une lignée, celle d’un régiment dont le passé constitue une référence et un devoir.
Un régiment de réservistes à la pointe de la défense de l’Île-de-France
Ses missions sont stratégiques :
• participation régulière à l’opération Sentinelle ;
• engagement dans l’opération Résilience en 2020, salué par la ministre des Armées ;
• mobilisation pour la sécurité des Jeux olympiques de Paris en 2024 ;
• protection de points sensibles en Île-de-France.
Depuis le 1er novembre 2024, le régiment est entièrement stationné à Versailles et placé sous le commandement direct du gouverneur militaire de Paris, renouant ainsi avec sa vocation séculaire : défendre la capitale et sa région
Le 24e régiment d’infanterie est ainsi l’exemple même d’une réserve moderne : ancrée dans l’histoire, entraînée selon les standards opérationnels actuels, et indispensable à la protection du territoire.

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