Enderi

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable


L’Armée de Terre veut se doter de ballons aériens




Publié par le 2 Juin 2022

Insolite, mais vrai ! La Direction Générale de l’Armement (DGA) vient de lancer un appel d’offres européen visant à doter l’Armée de Terre d’une dizaine de ballons captifs, destinés à collecter du renseignement.



Une histoire qui remonte à 1794

Defense.gouv
Defense.gouv
Le saviez-vous ? L’armée française a été la première armée du monde à utiliser des ballons dits captifs, ou aérostats. Il faut remonter à 1794, lors de la bataille de Fleurus où les troupes françaises affrontaient celles du prince Frédéric de Saxe-Cobourg pour voir monter dans le ciel ces drôles d’engins volants. Une compagnie dédiée avait même été créée. Une unité considérée aujourd’hui comme l’ancêtre de l’ALAT. Il s’agit donc d’un retour aux sources.

La Direction Générale de l’Armement (DGA) vient de lancer un appel d’offres européen visant à doter, de nouveau, l’Armée de Terre de ballons captifs. L’objectif est d’équiper ces aérostats de boules optroniques permettant aux unités au sol de bénéficier d’une capacité d’observation et de surveillance en temps réel, la nuit comme le jour, à 360 degrés autour de leurs positions.

Un cahier des charges précis

Le cahier des charges est précis. Ces ballons doivent être rustiques. Ils doivent pouvoir être mis en place par un équipage réduit qui ne serait pas spécialiste aérien. Ces engins présenteraient ainsi de nombreux avantages, à commencer par une autonomie de longue, voire de très longue durée, une capacité de surveillance aérienne continue qui augmentera en fonction de l’altitude de l’engin.

L’objectif de la DGA est d’acquérir une dizaine d’aérostats sur un marché programmé sur une durée de douze ans. L’appel d’offres émis récemment comprend à la fois le développement du ballon et de son système optronique, ainsi que sa remorque. Sans oublier le système de soutien, la fourniture de tous les systèmes, et leur entretien sur une période de dix ans.



Nouveau commentaire :

ENDERI promeut la liberté d'expression, dans le respect des personnes et des opinions. La rédaction d'ENDERI se réserve le droit de supprimer, sans préavis, tout commentaire à caractère insultant, diffamatoire, péremptoire, ou commercial.