Décision de suspension et justification interne
D’après le journal britannique, cette pénurie a conduit l’administration Trump à geler une partie des transferts d’armements à destination de l’Ukraine, décision qui aurait été prise par le vice-secrétaire à la Défense, Stephen Feinberg, en coordination avec le département de la Défense.
Le stock de missiles Patriot aurait atteint un niveau si bas que le Pentagone a exprimé des préoccupations concernant la capacité des États-Unis à mener certains scénarios militaires. Cette situation aurait déclenché une révision des flux de munitions, dont la responsabilité a été attribuée à Feinberg, sur la base des données du Global Munitions Tracker, un système géré par les chefs d’état-major interarmées et la Defense Security Cooperation Agency (DSCA).
Le stock de missiles Patriot aurait atteint un niveau si bas que le Pentagone a exprimé des préoccupations concernant la capacité des États-Unis à mener certains scénarios militaires. Cette situation aurait déclenché une révision des flux de munitions, dont la responsabilité a été attribuée à Feinberg, sur la base des données du Global Munitions Tracker, un système géré par les chefs d’état-major interarmées et la Defense Security Cooperation Agency (DSCA).
Une décision prise sans l'aval de Donald Trump ?
D’après The Guardian, Donald Trump a déclaré le lundi 7 juillet, lors d’un événement à la Maison-Blanche en présence du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu, qu’il allait « send some more weapons » (« envoyer quelques armes ») à l’Ukraine, sans préciser s’il s’agissait des missiles Patriot. Le président américain aurait par ailleurs affirmé à Volodymyr Zelenskyy, lors d’un appel téléphonique, ne pas être à l’origine du gel, tout en confirmant avoir demandé un audit des stocks de munitions.
La suspension des livraisons ferait en effet suite à un mémorandum préparé par Elbridge Colby, sous-secrétaire à la politique de défense, adressé au bureau de Feinberg. Bien que certaines sources aient attribué à Colby l’initiative de la suspension, The Guardian rapporte que seul Feinberg aurait eu l’autorité d’en ordonner l’application. La décision aurait ensuite été validée par le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth.
À la suite de ces déclarations, la Maison-Blanche et le Pentagone ont confirmé que certains transferts allaient reprendre à la demande de Donald Trump, sans indiquer si cela inclurait les munitions en tension, notamment les missiles Patriot.
La suspension des livraisons ferait en effet suite à un mémorandum préparé par Elbridge Colby, sous-secrétaire à la politique de défense, adressé au bureau de Feinberg. Bien que certaines sources aient attribué à Colby l’initiative de la suspension, The Guardian rapporte que seul Feinberg aurait eu l’autorité d’en ordonner l’application. La décision aurait ensuite été validée par le secrétaire à la Défense, Pete Hegseth.
À la suite de ces déclarations, la Maison-Blanche et le Pentagone ont confirmé que certains transferts allaient reprendre à la demande de Donald Trump, sans indiquer si cela inclurait les munitions en tension, notamment les missiles Patriot.