Un décollage précis et une mission accomplie
Le lanceur a d’abord bénéficié de la poussée combinée des deux boosters à poudre et de l’étage principal cryotechnique, avant que l’étage supérieur équipé du moteur Vinci ne prenne le relais. Après deux allumages, il a placé la charge utile sur une orbite héliosynchrone à environ 800 kilomètres d’altitude.
Le Huffington Post rapporte les propos enthousiastes d’un responsable du programme : « Il n’y avait pas de meilleur début possible ».
Une étape stratégique pour l’Europe spatiale
Successeur d’Ariane 5, Ariane 6 se distingue par sa modularité et sa compétitivité accrue. L’Agence spatiale européenne (ESA) souligne que ce deuxième vol opérationnel confirme la maturité technique du programme.
Dans son communiqué officiel, Josef Aschbacher, directeur général de l’ESA, affirme : « Le deuxième vol réussi d’Ariane 6 constitue une avancée majeure vers un accès autonome renforcé à l’espace pour l’Europe ». Toni Tolker-Nielsen, directeur du transport spatial à l’ESA, ajoute : « L’étage supérieur a montré tout son potentiel : un élément unique capable d’assurer tous types de missions en orbite tout en évitant activement de devenir un débris spatial ».
Une démonstration de souveraineté et de fiabilité
La mission a démontré la capacité du lanceur à assurer des mises en orbite complexes tout en respectant les exigences environnementales. L’Europe confirme ainsi sa volonté de rester indépendante face à la concurrence américaine et chinoise.
Le rôle déterminant de la Guyane
Le Centre spatial guyanais, situé à proximité de l’équateur, offre des conditions idéales pour optimiser les performances des lanceurs. La coopération entre l’ESA, le CNES (Centre national d’études spatiales) et Arianespace a été déterminante dans la préparation et l’exécution de ce tir.
BFM TV souligne la précision de la séquence de lancement et la puissance visuelle des images diffusées en direct.