Un dispositif centré sur l’interopérabilité et l’innovation
L’objectif principal de cet exercice est d’entraîner les unités à agréger, analyser et exploiter en temps contraint un volume croissant de données multi-sources, dans un cadre interarmées et interallié. L’enjeu : garantir la supériorité opérationnelle en renforçant l’efficacité des chaînes de renseignement.
Sous la direction du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), « ISR Connect » 2025 s’inscrit dans une dynamique d’adaptation aux conflits de haute intensité et hybrides. Il met en œuvre un système de partage d’informations baptisé « ISR Box », expérimenté par le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM). Ce dispositif vise à optimiser la fusion, l’exploitation et la diffusion du renseignement en environnement contraint.
Le volet interopérable de l’exercice est renforcé par la mise en commun de vecteurs variés. Parmi les moyens engagés figurent des drones MQ-9 Reaper français et espagnols, l’avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) de l’ESRA, et pour la première fois, un Atlantique 2 de la Marine nationale. Leurs capacités sont complétées au sol par le soutien de l’escadron électronique sol (EES), du commando parachutiste CPA 30 (BA 123 d’Orléans), et du 2e régiment de Hussards (Haguenau).
Sous la direction du Commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA), « ISR Connect » 2025 s’inscrit dans une dynamique d’adaptation aux conflits de haute intensité et hybrides. Il met en œuvre un système de partage d’informations baptisé « ISR Box », expérimenté par le Centre d’expertise aérienne militaire (CEAM). Ce dispositif vise à optimiser la fusion, l’exploitation et la diffusion du renseignement en environnement contraint.
Le volet interopérable de l’exercice est renforcé par la mise en commun de vecteurs variés. Parmi les moyens engagés figurent des drones MQ-9 Reaper français et espagnols, l’avion léger de surveillance et de reconnaissance (ALSR) de l’ESRA, et pour la première fois, un Atlantique 2 de la Marine nationale. Leurs capacités sont complétées au sol par le soutien de l’escadron électronique sol (EES), du commando parachutiste CPA 30 (BA 123 d’Orléans), et du 2e régiment de Hussards (Haguenau).
Une coopération orientée vers 2040
L’ouverture de l’exercice, le 23 juin, a été présidée par le général de brigade aérienne Pierre Gaudillière, commandant la Brigade aérienne de l’aviation de chasse (BAAC). À cette occasion, plusieurs tables rondes ont réuni experts du renseignement et cadres de la 3e dimension pour réfléchir aux perspectives d’évolution du renseignement ISR à l’horizon 2040.
Ces échanges ont permis d’alimenter les réflexions doctrinales et capacitaires en intégrant les retours d’expérience des récents théâtres d’opérations. L’accent a été mis sur l’urgence à structurer une culture commune interarmées et interalliée, gage de résilience et d’efficacité face à des menaces complexes, en évolution rapide.
Ces échanges ont permis d’alimenter les réflexions doctrinales et capacitaires en intégrant les retours d’expérience des récents théâtres d’opérations. L’accent a été mis sur l’urgence à structurer une culture commune interarmées et interalliée, gage de résilience et d’efficacité face à des menaces complexes, en évolution rapide.