Aide à l’Ukraine : une réorientation logistique au nom des intérêts américains
La Maison-Blanche justifie ce revirement par la nécessité de préserver la disponibilité opérationnelle de ses propres forces. Anna Kelly, porte-parole adjointe de l’administration américaine, a déclaré : « Cette décision a été prise pour faire passer les intérêts de l’Amérique en priorité, à la suite d’un réexamen de notre aide militaire à d’autres pays à travers le monde », relate AP News.
Plusieurs publications américaines, dont The Defense Post et Bloomberg, ont détaillé les armements concernés par cette suspension. Parmi eux figurent :
• des missiles pour les systèmes de défense antiaérienne Patriot,
• des obus d’artillerie de 155 mm,
• des missiles sol-air portables Stinger,
• ainsi que des missiles Hellfire, utilisés notamment sur des aéronefs de type hélicoptère ou drone.
Ces équipements, qui devaient initialement être transférés vers des bases logistiques en Pologne, ont été retenus à la dernière minute sur décision du Pentagone. Selon Bloomberg, ces cargaisons étaient prêtes à être livrées mais « bloquées avant leur chargement final ».
Depuis février 2022, les États-Unis ont fourni plus de 66 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine. Ce soutien massif a inclus des systèmes HIMARS, des véhicules blindés, des munitions de longue portée, ainsi que des formations spécifiques pour les soldats ukrainiens.
Plusieurs publications américaines, dont The Defense Post et Bloomberg, ont détaillé les armements concernés par cette suspension. Parmi eux figurent :
• des missiles pour les systèmes de défense antiaérienne Patriot,
• des obus d’artillerie de 155 mm,
• des missiles sol-air portables Stinger,
• ainsi que des missiles Hellfire, utilisés notamment sur des aéronefs de type hélicoptère ou drone.
Ces équipements, qui devaient initialement être transférés vers des bases logistiques en Pologne, ont été retenus à la dernière minute sur décision du Pentagone. Selon Bloomberg, ces cargaisons étaient prêtes à être livrées mais « bloquées avant leur chargement final ».
Depuis février 2022, les États-Unis ont fourni plus de 66 milliards de dollars d’aide militaire à l’Ukraine. Ce soutien massif a inclus des systèmes HIMARS, des véhicules blindés, des munitions de longue portée, ainsi que des formations spécifiques pour les soldats ukrainiens.
Fin de l’aide américaine à l’Ukraine : Une décision pilotée depuis le Pentagone
À l’origine de ce gel figure une révision stratégique menée par Elbridge Colby, secrétaire adjoint à la Défense pour les affaires politiques. Politico précise que : « La décision a été motivée par le chef de la politique du Pentagone, Elbridge Colby, et a été prise après une révision des stocks de munitions. » Cette évaluation a abouti à la conclusion que certains types de munitions et systèmes ne pouvaient plus être exportés sans mettre en péril la capacité de réaction immédiate des forces américaines.
Interrogé en marge du sommet de l’OTAN, le président Donald Trump a confirmé la suspension, tout en laissant la porte ouverte à des livraisons futures. Il a déclaré : « Nous allons voir si nous pouvons mettre certains [systèmes Patriot] à disposition », relate Bloomberg. Aucune échéance n’a été annoncée pour une éventuelle reprise des transferts.
Si cette décision a suscité des interrogations à Kiev, aucune déclaration officielle ukrainienne n’a encore été publiée en réponse. Du côté américain, les autorités insistent sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un désengagement, mais d’un ajustement technique imposé par les contraintes internes. Le Pentagone a précisé qu’il continuait d’examiner d’autres formes d’assistance compatibles avec la stabilité de ses propres stocks.
Interrogé en marge du sommet de l’OTAN, le président Donald Trump a confirmé la suspension, tout en laissant la porte ouverte à des livraisons futures. Il a déclaré : « Nous allons voir si nous pouvons mettre certains [systèmes Patriot] à disposition », relate Bloomberg. Aucune échéance n’a été annoncée pour une éventuelle reprise des transferts.
Si cette décision a suscité des interrogations à Kiev, aucune déclaration officielle ukrainienne n’a encore été publiée en réponse. Du côté américain, les autorités insistent sur le fait qu’il ne s’agit pas d’un désengagement, mais d’un ajustement technique imposé par les contraintes internes. Le Pentagone a précisé qu’il continuait d’examiner d’autres formes d’assistance compatibles avec la stabilité de ses propres stocks.