La menace principale qui pèse sur les réseaux sociaux est connue de tous, il s’agit du piratage de données. Lorsque des hackeurs trouvent une brèche dans une plateforme comme Facebook, ce sont des centaines de millions de comptes et d’informations confidentielles qui se trouvent menacées. Pourtant, ces affaires sont monnaie courante et proviennent bien plus souvent d’une négligence de la part des réseaux plus que de compétences extraordinaires d’hacking. L’affaire qui a touché Snapchat au nouvel an 2014 en est une preuve parmi tant d’autres. A ce moment-là, l’entreprise est en pleine croissance, notamment aux Etats-Unis, et ses dirigeants se soucient peu des failles de sécurité présentes sur l’application, préférant améliorer leur application avec de nouvelles fonctionnalités. Et c’est justement une de ses fonctionnalités qui ouvre une brèche : Find Friends. Dès novembre 2013, un groupe de hackeurs nommé Gibson Security, spécialisé dans la recherche de failles dans les codes d’application, avait publié un rapport mettant en garde Snapchat et expliquant comment il était possible de pirater les informations de ses utilisateurs. Snapchat n’avait pourtant pris aucune mesure à la suite de ces révélations, et le jour de l’an, 4,6 millions de noms d’utilisateurs Snapchat ainsi que les numéros de téléphone associés avaient fuité.
Mais bien souvent, le piratage de données est surtout l’occasion pour un acteur d’avoir accès à une base de données de millions de personnes pour l’utiliser à des fins politiques ou économiques. C’est ce qui s’est passé pour Facebook, lors du plus gros scandale qu’a connu la firme, l’affaire Cambridge Analytica. Ce cabinet de conseil en communication a piraté les données de plus de 87 millions de profils Facebook grâce à la fonction Facebook Login. Ces données ont ensuite été utilisées pour créer des publicités politiques ciblées en faveur de Donald Trump durant la campagne électorale de 2016 aux Etats-Unis. Suite à ces révélations, Zuckerberg soit s’expliquer devant la justice américaine et Facebook promet de mieux protéger les données de ses utilisateurs, ce qui n’empêchera pas quelques mois plus tard une nouvelle attaque pirate sur 30 millions de comptes, fin 2018.
Mais si les réseaux sociaux sont régulièrement la cible de telles attaques, ces affaires restent ponctuelles et rares. Les enjeux quotidiens auxquels les plateformes tentent de faire face sont désormais les bots. Ces robots polluent les réseaux sociaux et diffusent, commentent et partagent des fake news, des contenus haineux ou des messages de propagande. Si Twitter déclarait le 2 mai 2022 comptabiliser moins de 5% de comptes gérés par des bots, Cyabra en dénombre près de 14%. C’est d’ailleurs un enjeu primordial dans le rachat de Twitter par Elon Musk, qui a suspendu son offre dans l’attente de connaitre le nombre exact de bots sur le réseau. Simple technique de négociation ou véritable inquiétude de la part du milliardaire ? Toujours est-il que la question des bots et de leur influence est bien connue des réseaux sociaux qui tentent de les traquer sans relâche. La vérification de l’identité des utilisateurs de réseaux sociaux, notamment au travers de pièces officielles ou de photos demandées au moment de l’inscription, se démocratisent sur ces plateformes.
Les réseaux sociaux sont donc confrontés à des enjeux d’intelligence économique au travers du piratage de données confidentielles stockées sur leurs plateformes de luttes d’influence voire de diffusion de fake news. Ils se doivent avant tout de se protéger, ainsi que les millions d’utilisateurs qui leur font confiance. Mais leur posture n’est pas seulement défensive, et certains réseaux n’hésitent pas à avoir recours à des cabinets pour redorer leur image et les aider à faire face aux critiques. Une enquête parue en novembre 2018 dans le New York Times révélait que Facebook avait payé Definers Public Affair pour enquêter sur ses détracteurs et les décrédibiliser, notamment en prétendant que ces groupes étaient financés par George Soros.
Mais bien souvent, le piratage de données est surtout l’occasion pour un acteur d’avoir accès à une base de données de millions de personnes pour l’utiliser à des fins politiques ou économiques. C’est ce qui s’est passé pour Facebook, lors du plus gros scandale qu’a connu la firme, l’affaire Cambridge Analytica. Ce cabinet de conseil en communication a piraté les données de plus de 87 millions de profils Facebook grâce à la fonction Facebook Login. Ces données ont ensuite été utilisées pour créer des publicités politiques ciblées en faveur de Donald Trump durant la campagne électorale de 2016 aux Etats-Unis. Suite à ces révélations, Zuckerberg soit s’expliquer devant la justice américaine et Facebook promet de mieux protéger les données de ses utilisateurs, ce qui n’empêchera pas quelques mois plus tard une nouvelle attaque pirate sur 30 millions de comptes, fin 2018.
Mais si les réseaux sociaux sont régulièrement la cible de telles attaques, ces affaires restent ponctuelles et rares. Les enjeux quotidiens auxquels les plateformes tentent de faire face sont désormais les bots. Ces robots polluent les réseaux sociaux et diffusent, commentent et partagent des fake news, des contenus haineux ou des messages de propagande. Si Twitter déclarait le 2 mai 2022 comptabiliser moins de 5% de comptes gérés par des bots, Cyabra en dénombre près de 14%. C’est d’ailleurs un enjeu primordial dans le rachat de Twitter par Elon Musk, qui a suspendu son offre dans l’attente de connaitre le nombre exact de bots sur le réseau. Simple technique de négociation ou véritable inquiétude de la part du milliardaire ? Toujours est-il que la question des bots et de leur influence est bien connue des réseaux sociaux qui tentent de les traquer sans relâche. La vérification de l’identité des utilisateurs de réseaux sociaux, notamment au travers de pièces officielles ou de photos demandées au moment de l’inscription, se démocratisent sur ces plateformes.
Les réseaux sociaux sont donc confrontés à des enjeux d’intelligence économique au travers du piratage de données confidentielles stockées sur leurs plateformes de luttes d’influence voire de diffusion de fake news. Ils se doivent avant tout de se protéger, ainsi que les millions d’utilisateurs qui leur font confiance. Mais leur posture n’est pas seulement défensive, et certains réseaux n’hésitent pas à avoir recours à des cabinets pour redorer leur image et les aider à faire face aux critiques. Une enquête parue en novembre 2018 dans le New York Times révélait que Facebook avait payé Definers Public Affair pour enquêter sur ses détracteurs et les décrédibiliser, notamment en prétendant que ces groupes étaient financés par George Soros.