« Revendiquées par l’Organisation de l’Etat islamique (OEI), les tueries du 13 novembre dernier à Paris ont entraîné l’intensification de l’engagement occidental au Proche-Orient. » (1) Des évènements dont l’impact se fait ressentir notamment au sein de l’industrie de l’armement. L’intervention des puissances occidentales, grands exportatrices et "consommatrices" d’armes, au Levant s’accompagne logiquement d’un « boom » du marché des bombes. Retour sur les enjeux industriels, opérationnels mais aussi sur le paradoxe éthique de ce commerce de « marchandises » pas comme les autres.