Diplomatie
Corée du Nord : Une dénonciation directe de l’accord américano-sud-coréen
Le 18 novembre 2025, un communiqué des autorités nord-coréennes est venu raviver les inquiétudes internationales autour de la Corée du Nord, déjà au centre de préoccupations relatives à son programme nucléaire. Pyongyang considère l’accord sur les sous-marins à propulsion nucléaire signé entre les États-Unis et la Corée du Sud comme un basculement stratégique majeur, susceptible d’entraîner une déstabilisation profonde de l’Asie-Pacifique.
La Corée du Nord a immédiatement condamné l’annonce de l’accord stratégique, affirmant qu’il représente une escalade dangereuse du camp américano-sud-coréen. Les médias d’État ont qualifié le programme de sous-marins à propulsion nucléaire de « dangereuse tentative de confrontation », selon The Economic Times. Cette prise de position survient alors que Pyongyang reproche depuis plusieurs mois aux États-Unis d’alimenter ce qu’elle considère comme une architecture d’enfermement visant spécifiquement son régime, tout en menaçant l’équilibre sécuritaire de la péninsule.
Dans cette même logique, les autorités nord-coréennes évoquent un « développement grave qui déstabilise la sécurité militaire dans l’Asie-Pacifique ». Cette formulation souligne l’hostilité persistante de la Corée du Nord face à toute montée en puissance technologique en matière de sous-marins dans la région. Bien que Séoul et Washington affirment que ce programme vise avant tout à renforcer la sécurité collective, Pyongyang interprète chaque avancée comme une menace directe, et surtout comme une justification supplémentaire pour intensifier son propre programme nucléaire. Ainsi, malgré les nombreuses tentatives diplomatiques, les tensions se renforcent et compliquent davantage les perspectives d’une désescalade durable entre les deux Corées.
La Corée du Nord a immédiatement condamné l’annonce de l’accord stratégique, affirmant qu’il représente une escalade dangereuse du camp américano-sud-coréen. Les médias d’État ont qualifié le programme de sous-marins à propulsion nucléaire de « dangereuse tentative de confrontation », selon The Economic Times. Cette prise de position survient alors que Pyongyang reproche depuis plusieurs mois aux États-Unis d’alimenter ce qu’elle considère comme une architecture d’enfermement visant spécifiquement son régime, tout en menaçant l’équilibre sécuritaire de la péninsule.
Dans cette même logique, les autorités nord-coréennes évoquent un « développement grave qui déstabilise la sécurité militaire dans l’Asie-Pacifique ». Cette formulation souligne l’hostilité persistante de la Corée du Nord face à toute montée en puissance technologique en matière de sous-marins dans la région. Bien que Séoul et Washington affirment que ce programme vise avant tout à renforcer la sécurité collective, Pyongyang interprète chaque avancée comme une menace directe, et surtout comme une justification supplémentaire pour intensifier son propre programme nucléaire. Ainsi, malgré les nombreuses tentatives diplomatiques, les tensions se renforcent et compliquent davantage les perspectives d’une désescalade durable entre les deux Corées.
Un risque de militarisation accrue dans la région
La Corée du Nord insiste sur le fait que la possession par Séoul d’un sous-marin à propulsion nucléaire pourrait enclencher une dynamique incontrôlable de militarisation. Selon l’AFP, ce risque prend la forme d’un « phénomène de domino nucléaire », expression explicitement utilisée par les autorités nord-coréennes. Pyongyang accuse également les États-Unis d’avoir autorisé la Corée du Sud à renforcer ses capacités technologiques en matière d’enrichissement et de retraitement, ce que KCNA décrit comme une étape vers un statut de quasi-puissance nucléaire. Par conséquent, les tensions s’exacerbent, car cette dynamique s’inscrit dans un contexte où les arsenaux existants et les ambitions futures apparaissent de plus en plus difficiles à contenir.
Ce regain de tensions survient aussi alors que les capacités nucléaires de la Corée du Nord continuent de progresser. Newsweek rappelle en effet que Pyongyang dispose d’environ 50 têtes nucléaires, selon les estimations. Le réacteur nord-coréen ELWR serait en outre capable de produire entre 50 et 82 grammes de tritium par an, équivalent à la fabrication de plusieurs ogives annuellement.
Ce regain de tensions survient aussi alors que les capacités nucléaires de la Corée du Nord continuent de progresser. Newsweek rappelle en effet que Pyongyang dispose d’environ 50 têtes nucléaires, selon les estimations. Le réacteur nord-coréen ELWR serait en outre capable de produire entre 50 et 82 grammes de tritium par an, équivalent à la fabrication de plusieurs ogives annuellement.
