Une incursion dans la région de Koursk
Selon les analyses de l’ISW (Institute for the Study of War), les forces ukrainiennes de la 22e brigade mécanisée seraient parvenues à pénétrer « au moins deux lignes de défense russes » et à avancer jusqu’à 10 kilomètres de profondeur dans ces lignes. La Russie parle de milliers de personnes évacuées de la zone frontalière, les autorités de la région de Koursk ayant instauré l’état d’urgence.
Quels étaient les objectifs de l’incursion ukrainienne à laquelle les forces russes font encore face ce jour ? Ce n’est pas évident à définir, tant elle s’avérait risquée. Les autorités ukrainiennes restent étonnamment muettes à ce sujet. Du fait de l’attaque russe non loin de Kharkiv, les forces de Kiev étaient autorisées par leur allié américain à utiliser leur armement pour frapper des cibles sur le territoire russe proche de la région. Mais quid de frappes ukrainiennes plus en profondeur dans le territoire russe ?
Quels étaient les objectifs de l’incursion ukrainienne à laquelle les forces russes font encore face ce jour ? Ce n’est pas évident à définir, tant elle s’avérait risquée. Les autorités ukrainiennes restent étonnamment muettes à ce sujet. Du fait de l’attaque russe non loin de Kharkiv, les forces de Kiev étaient autorisées par leur allié américain à utiliser leur armement pour frapper des cibles sur le territoire russe proche de la région. Mais quid de frappes ukrainiennes plus en profondeur dans le territoire russe ?
Une contre-attaque en vue ?
Cette incursion est une "conséquence directe de « l’agression » russe contre l’Ukraine. Mais la guerre est la guerre, avec ses propres règles, l’agresseur en paie inévitablement les conséquences, a cependant déclaré jeudi 8 août Mykhaïlo Podoliak, conseiller de l’administration présidentielle ukrainienne. Selon lui, "la Russie a toujours cru que les normes juridiques restrictives ne s’appliquaient pas à elle. Elle pouvait ainsi attaquer les territoires des pays voisins en toute impunité et exiger en toute hypocrisie l’inviolabilité de son propre territoire."
Cette opération surprise contribue en tout cas à changer la physionomie du front, alors que les forces russes ne cessent de gagner du terrain sur le front de l’est de l’Ukraine. Il faut dire que l’armée ukrainienne manque tant d’effectifs que de munitions, quand la Russie peut de plus en plus compter sur le matériel nord-coréen. D'aucuns y voient une opération de préparation en vue d’une contre-attaque, afin de dégarnir le front russe et se déployer dans la région de Kharkiv.
Cette opération surprise contribue en tout cas à changer la physionomie du front, alors que les forces russes ne cessent de gagner du terrain sur le front de l’est de l’Ukraine. Il faut dire que l’armée ukrainienne manque tant d’effectifs que de munitions, quand la Russie peut de plus en plus compter sur le matériel nord-coréen. D'aucuns y voient une opération de préparation en vue d’une contre-attaque, afin de dégarnir le front russe et se déployer dans la région de Kharkiv.