Le 4 septembre 2025, à Paris, 26 pays ont acté la mise en place d’une force de réassurance, déployable sur terre, en mer ou dans les airs, pour assurer la sécurité de l’Ukraine après un cessez-le-feu. Cette annonce survient dans un contexte de guerre toujours active et marque un approfondissement du soutien occidental. Face à cet engagement, la Russie a immédiatement exprimé son rejet, soulignant à nouveau l’importance du dossier ukrainien dans l’équilibre européen.
Un cadre inédit de garanties multilatérales
Lors du sommet de la « Coalition des volontaires », le président Macron a révélé que 26 États se sont engagés à fournir une garantie de sécurité à l'Ukraine, via une force de réassurance déployable en cas de cessation des hostilités, sur terre, en mer ou dans les airs. Ce mécanisme est pensé comme dissuasif, non offensif, et ne serait pas positionné sur la ligne de front, souligne The Guardian.
Macron a précisé que les contributions diffèrent : certaines nations fourniront du personnel, d’autres formeront ou équiperont Kiev, ou encore participeront à distance. L’objectif est de renforcer collectivement l'Ukraine sans dévoiler la stratégie opérationnelle afin de préserver un effet stratégique et préserver la sécurité
Macron a précisé que les contributions diffèrent : certaines nations fourniront du personnel, d’autres formeront ou équiperont Kiev, ou encore participeront à distance. L’objectif est de renforcer collectivement l'Ukraine sans dévoiler la stratégie opérationnelle afin de préserver un effet stratégique et préserver la sécurité
Politique opérationnelle : déploiement et soutien coordonné
Le dispositif couvre plusieurs dimensions : forces terrestres pour sécuriser des zones stratégiques, présences aériennes pour protéger les espaces critiques et dispositifs maritimes pour garantir la liberté de navigation. D’autres États se positionneront comme relais via la formation ou les infrastructures, sans déploiement direct sur le sol ukrainien.
Ce plan vise à ancrer une logique de dissuasion durable dans l'Ukraine post-guerre, faisant le pari d’une sécurité collective inscrite dans la durée, face à la possibilité de nouvelles agressions. La coopération institutionnelle implique aussi une coordination européenne approfondie.
Ce plan vise à ancrer une logique de dissuasion durable dans l'Ukraine post-guerre, faisant le pari d’une sécurité collective inscrite dans la durée, face à la possibilité de nouvelles agressions. La coopération institutionnelle implique aussi une coordination européenne approfondie.
Réaction de Moscou : refus et menaces explicites
La Russie a répondu avec virulence. Le Kremlin a déclaré vendredi 5 septembre être « absolument » opposé à ces garanties de sécurité pour l'Ukraine de la part de l’Occident, les considérant comme inacceptables, rapporte Le Figaro.
Plus menaçant, Vladimir Poutine a averti qu’une présence militaire occidentale en Ukraine constituerait une cible légitime pour la Russie, selon les informations de Reuters, rappelant que le déploiement de troupes étrangères en zone de conflit actif justifierait une riposte militaire. Cette posture traduit une perception de la situation ukrainienne comme zone géopolitique sensible pour la sécurité russe.
Plus menaçant, Vladimir Poutine a averti qu’une présence militaire occidentale en Ukraine constituerait une cible légitime pour la Russie, selon les informations de Reuters, rappelant que le déploiement de troupes étrangères en zone de conflit actif justifierait une riposte militaire. Cette posture traduit une perception de la situation ukrainienne comme zone géopolitique sensible pour la sécurité russe.
Enjeux stratégiques : cohésion occidentale et implications futures
Cette initiative traduit une volonté renforcée de l’Europe d’affirmer une autonomie stratégique. Bien que l’OTAN ne soit pas formellement impliquée, le dispositif traduit une convergence d’intérêts transatlantiques et européens pour protéger l'Ukraine face aux actions de la Russie.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a souligné que les États-Unis finaliseront bientôt leur soutien politique et militaire à ces garanties, selon un communiqué publié sur le site de l'Élysée. Cette implication prend un relief particulier pour soutenir le plan, notamment en matière de renseignement et d’appui aérien, complète la dissuasion collective et renforce l’effet « filet de sécurité » pour l'Ukraine.
Par ailleurs, Emmanuel Macron a souligné que les États-Unis finaliseront bientôt leur soutien politique et militaire à ces garanties, selon un communiqué publié sur le site de l'Élysée. Cette implication prend un relief particulier pour soutenir le plan, notamment en matière de renseignement et d’appui aérien, complète la dissuasion collective et renforce l’effet « filet de sécurité » pour l'Ukraine.