MICA NG : un missile remanié
Le missile MICA NG conserve les dimensions de son prédécesseur (3,10 m de long, 160 mm de diamètre, 112 kg), mais il intègre un propulseur bi-pulse doublant la portée, des autodirecteurs infrarouge (IR) et électromagnétique (EM) de nouvelle génération, et une électronique miniaturisée haute précision. Ces améliorations positionnent ce missile comme un instrument de souveraineté avec capacités d’interception moyenne distance, de combat tournoyant et d’autoprotection.
Ce succès valide l’intégration du MICA NG sur Rafale, étape cruciale vers sa qualification et ses prochaines livraisons d’ici 2030, dans le cadre d’une commande initiale de 567 exemplaires destinée à remplacer progressivement les MICA actuels . Les essais à venir viseront à éprouver le missile en vol supersonique, à différentes altitudes et vitesses.
Ce succès valide l’intégration du MICA NG sur Rafale, étape cruciale vers sa qualification et ses prochaines livraisons d’ici 2030, dans le cadre d’une commande initiale de 567 exemplaires destinée à remplacer progressivement les MICA actuels . Les essais à venir viseront à éprouver le missile en vol supersonique, à différentes altitudes et vitesses.
Enjeux pour la supériorité aérienne
Le MICA NG promet de doter les forces françaises d’un missile plus respectable face aux menaces furtives et aux environnements A2/AD (déni d’accès). Son autodirecteur infrarouge bispectral amélioré permet notamment de verrouiller des cibles à plus longue distance, même furtives. Résultat : le Rafale, déjà performant, gagne en résilience tactique et en couverture de missions.
Ce tir, fruit de mois de préparation impliquant cinq centres DGA (essais missiles, vols, ingénierie, info, techniques aéro), ouvre la voie à une qualification rigoureuse. Il confirme la maturité technologique du MICA NG et marque un jalon pour la défense française.
Ce tir, fruit de mois de préparation impliquant cinq centres DGA (essais missiles, vols, ingénierie, info, techniques aéro), ouvre la voie à une qualification rigoureuse. Il confirme la maturité technologique du MICA NG et marque un jalon pour la défense française.