Le déclin des gisements, une donnée géologique implacable
Le rapport de l’AIE, publié en septembre 2025, montre que la production issue des gisements existants s’effondre à un rythme plus rapide qu’anticipé. Selon l’agence, le déclin annuel atteint en moyenne 5,6 % pour le pétrole conventionnel et 6,8 % pour le gaz naturel, soit une perte potentielle de 5,5 millions de barils par jour et 270 milliards de mètres cubes de gaz par an en l’absence de nouveaux projets.
Ces chiffres traduisent une réalité incontournable : la géologie impose sa loi, indépendamment des politiques énergétiques ou des cycles de marché. Comme l’a rappelé Fatih Birol, directeur de l’agence, « 90 % des investissements actuels servent déjà à compenser les pertes d’approvisionnement dans les champs existants », preuve de la fragilité de l’équilibre actuel.
Ces chiffres traduisent une réalité incontournable : la géologie impose sa loi, indépendamment des politiques énergétiques ou des cycles de marché. Comme l’a rappelé Fatih Birol, directeur de l’agence, « 90 % des investissements actuels servent déjà à compenser les pertes d’approvisionnement dans les champs existants », preuve de la fragilité de l’équilibre actuel.
Souveraineté énergétique et dilemmes politiques
Pour les grandes puissances comme pour les États européens, ce déclin pose un défi direct : comment garantir l’approvisionnement face à une dépendance accrue au Moyen-Orient ou à la Russie ? La souveraineté énergétique devient un enjeu majeur, à la croisée des impératifs économiques et sécuritaires.
En parallèle, la nécessité d’investir massivement dans de nouveaux gisements se heurte aux objectifs climatiques. L’AIE estime que d’ici 2050, il faudra mobiliser plus de 45 millions de barils par jour de pétrole et environ 2 000 milliards de mètres cubes de gaz issus de nouveaux projets pour maintenir les niveaux actuels. Ce dilemme stratégique place les États face à une équation difficile : préserver leur autonomie énergétique tout en respectant leurs engagements climatiques.
En parallèle, la nécessité d’investir massivement dans de nouveaux gisements se heurte aux objectifs climatiques. L’AIE estime que d’ici 2050, il faudra mobiliser plus de 45 millions de barils par jour de pétrole et environ 2 000 milliards de mètres cubes de gaz issus de nouveaux projets pour maintenir les niveaux actuels. Ce dilemme stratégique place les États face à une équation difficile : préserver leur autonomie énergétique tout en respectant leurs engagements climatiques.