Lockheed Martin sanctionné après une charge massive sur programme classifié
Le 22 juillet 2025, Lockheed Martin a annoncé une charge exceptionnelle de 1,6 milliard de dollars, liée à des pertes sur un programme aéronautique classifié et plusieurs contrats internationaux d’hélicoptères de sa filiale Sikorsky. Ce choc financier a entraîné une chute de 80 % de son bénéfice par action trimestriel, passé de 6,85 $ à 1,46 $, malgré un chiffre d’affaires stable à 18,1 milliards.
Conséquence immédiate : l’action Lockheed a plongé de 7 % à l’ouverture des marchés, atteignant 427 dollars, et entraînant une baisse cumulée de plus de 5 % sur l’année. Cette chute fragilise la perception d’un secteur considéré jusqu’ici comme immunisé face aux cycles économiques. Pour les marchés comme pour les gouvernements clients, cette défaillance renvoie à la complexité croissante – et parfois incontrôlable – des programmes d’armement.
Conséquence immédiate : l’action Lockheed a plongé de 7 % à l’ouverture des marchés, atteignant 427 dollars, et entraînant une baisse cumulée de plus de 5 % sur l’année. Cette chute fragilise la perception d’un secteur considéré jusqu’ici comme immunisé face aux cycles économiques. Pour les marchés comme pour les gouvernements clients, cette défaillance renvoie à la complexité croissante – et parfois incontrôlable – des programmes d’armement.
Un signal d’alerte pour l’ensemble de l’industrie de défense
Au-delà du choc boursier, l’abaissement par Lockheed de ses prévisions annuelles de bénéfice opérationnel – désormais situé entre 6,6 et 6,7 milliards de dollars – témoigne d’une fragilité structurelle. La dépendance aux projets confidentiels, difficilement auditables, rend les grandes entreprises de défense vulnérables aux retards, surcoûts et aléas technologiques.
Pour les États-Unis comme pour leurs alliés, cette crise pose la question du pilotage stratégique de la BITD (Base Industrielle et Technologique de Défense). Dans un contexte géopolitique de plus en plus tendu, la maîtrise des risques industriels devient un enjeu opérationnel majeur. L’épisode Lockheed rappelle que même les piliers de la supériorité technologique ne sont pas infaillibles.
Pour les États-Unis comme pour leurs alliés, cette crise pose la question du pilotage stratégique de la BITD (Base Industrielle et Technologique de Défense). Dans un contexte géopolitique de plus en plus tendu, la maîtrise des risques industriels devient un enjeu opérationnel majeur. L’épisode Lockheed rappelle que même les piliers de la supériorité technologique ne sont pas infaillibles.