Un calendrier stratégique pour renforcer les liens bilatéraux

L’exercice Joint Sea-2025 interviendra quelques jours avant une visite officielle de Vladimir Poutine en Chine, à l’occasion d’un sommet de l’Organisation de coopération de Shanghai. Ce timing renforce le caractère symbolique de l’opération, perçue comme une vitrine de l’axe Pékin-Moscou sur le plan diplomatique et militaire.
Outre les manœuvres en mer et dans les airs, des patrouilles conjointes sont aussi prévues dans l’océan Pacifique. Si aucune date précise n’a été communiquée, il s’agira de la sixième mission de ce type entre les deux marines. L’objectif est clair : renforcer l’interopérabilité entre les forces, montrer leur capacité à opérer ensemble et affirmer leur présence stratégique en Asie.
Une coopération militaire qui s’affiche dans le Pacifique
Contrairement à l’édition 2024 organisée plus au sud, dans les eaux de la mer de Chine méridionale, le théâtre de l’exercice 2025 se situe cette fois près de Vladivostok, à quelques centaines de kilomètres du Japon. Ce choix géographique souligne l’intérêt croissant des deux pays pour les routes maritimes et les équilibres sécuritaires dans la région Asie-Pacifique.
La Défense russe et l’armée chinoise mèneront des simulations coordonnées, mobilisant navires de guerre, avions et systèmes de défense. Bien que les autorités affirment que l’opération n’est dirigée contre aucun acteur tiers, le contexte international tendu, notamment avec les États-Unis, donne à cette initiative une portée stratégique évidente.