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Un premier avion léger de surveillance et de reconnaissance pour le renseignement français




Publié par Paul Malo le 6 Août 2020

Le ministère des Armées vient de recevoir son premier ALSR, Avion léger de surveillance et de reconnaissance. Un appareil destiné à l’Armée de l’Air et capable d’effectuer des missions de renseignement.



Compléter les moyens de renseignement

Des appareils associant faible besoin logistique et grande facilité de déploiement.
Des appareils associant faible besoin logistique et grande facilité de déploiement.
La Direction générale de l’armement (DGA) a réceptionné le 31 juillet dernier le premier des deux Avions légers de surveillance et de reconnaissance (ALSR), commandés en juin 2016 aux sociétés Sabena Technics et Thales. Deux appareils destinés à l’armée de l’Air, et capables d’effectuer des missions de renseignement avec une faible empreinte logistique et une grande facilité de déploiement.

Ces ALSR seront mise en œuvre par l’armée de l’Air au profit du renseignement militaire français. Ils viendront compléter les autres moyens de renseignements présents sur les théâtres d’opérations extérieures (drones, Rafale, Atlantique 2, etc.). Le système ALSR est en fait composé d’un avion Beechcraft King Air 350 et de différents équipements pour effectuer des missions de renseignement, de reconnaissance et de surveillance.

De nouvelles filières pour le renseignement air

À terme, la Loi de programmation militaire 2019-2025 prévoit un parc de huit ALSR à l’horizon 2030. Dans le cadre du volet défense du plan de soutien à l’aéronautique, la commande du troisième ALSR sera anticipée en vue d’une livraison avancée à 2023 au lieu de 2027 comme initialement prévu. Une bonne nouvelle pour le renseignement air, qui utilise également des drones Reaper et Gabriel.

En matière de renseignement air sur les théâtres d’opération, le commandement de la défense aérienne et des opérations aériennes (CDAOA) compte en permanence une centaine de personnels déployés, entre pilotes à distance, opérateurs capteurs, coordinateurs tactiques, opérateurs images, officiers renseignement, sous-officiers exploitants renseignement et interprètes photos. Sont également recrutés des militaires techniciens de l’air opérateurs renseignement (MTAOR), un cursus ouvert aux candidats majeurs de niveau 3e, BEP, CAP et BAC PRO, permettant potentiellement de devenir sous-officiers.

 



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