Livraison confirmée pour 2027 et 2028
Armasuisse a réaffirmé début septembre que les F-35A destinés à la Suisse seront livrés dès la mi-2027 par le constructeur américain Lockheed Martin. Les premiers exemplaires assemblés en Europe suivront en 2028 depuis Cameri, en Italie. Cette précision vise à rassurer, alors que le calendrier global du programme est miné par des retards en chaîne.
Le contraste est fort avec les données publiées par le Government Accountability Office américain. « Aucun F-35 n’a été livré dans les délais l’année dernière. Le retard moyen était de 238 jours, soit environ huit mois », souligne son rapport. Dans ce contexte, le respect du calendrier suisse apparaît comme une exception qui témoigne de la priorité accordée à la Confédération.
Le contraste est fort avec les données publiées par le Government Accountability Office américain. « Aucun F-35 n’a été livré dans les délais l’année dernière. Le retard moyen était de 238 jours, soit environ huit mois », souligne son rapport. Dans ce contexte, le respect du calendrier suisse apparaît comme une exception qui témoigne de la priorité accordée à la Confédération.
Pression financière et défi industriel
Si le calendrier est tenu, l’enjeu financier reste sensible. L’accord initial prévoyait un coût fixe de six milliards de francs pour trente-six appareils. Mais Washington conteste ce principe et annonce un surcoût potentiel de 650 millions à 1,3 milliard de francs. Ce dérapage menace de fragiliser la commande et alimente le débat politique en Suisse.
Pour Lockheed Martin, l’enjeu est double : démontrer sa capacité à livrer à temps et à contenir les coûts dans un programme déjà marqué par des retards liés au développement du Block 4 et à une chaîne logistique mondiale sous tension. La livraison suisse, si elle se confirme, constituerait un test décisif pour la crédibilité de l’industriel et la confiance des États clients européens.
Pour Lockheed Martin, l’enjeu est double : démontrer sa capacité à livrer à temps et à contenir les coûts dans un programme déjà marqué par des retards liés au développement du Block 4 et à une chaîne logistique mondiale sous tension. La livraison suisse, si elle se confirme, constituerait un test décisif pour la crédibilité de l’industriel et la confiance des États clients européens.