Une visite ancrée dans l'histoire combattante
Pourquoi Bir Hakeim reste-t-elle une référence absolue pour l'armée de Terre et particulièrement pour la Légion étrangère ? En mai-juin 1942, dans le désert libyen, la 13e demi-brigade de Légion étrangère (13e DBLE) a tenu tête à l’Afrika Korps pendant seize jours. Une résistance héroïque qui a forgé la légende.
Ce vendredi 13 juin, à 19h50, Patricia Miralles entamera sa visite par une remise solennelle de décrets de naturalisation à plusieurs légionnaires, reconnaissant leur engagement exceptionnel. Elle saluera la mémoire de Paul Leterrier, dernier survivant connu des combats de Bir Hakeim, soulignant « la force du témoignage vivant d’un homme dont le courage fut celui de toute une génération », selon Note aux rédactions – Ministère des Armées, 11 juin 2025.
L'armée, la nation et ce qui les relie
À 22h, dans la cour du quartier Monclar, la ministre présidera une cérémonie militaire rendant hommage à l’épopée de Bir Hakeim. En présence du colonel Benjamin Brunet, chef de corps de la 13e DBLE, et du capitaine de frégate Yannick Carnot du bataillon de fusiliers marins Detroyat, un jumelage symbolique entre les deux unités a été officialisé.
Cette cérémonie, ponctuée d’une remise de médailles et d’un défilé militaire, a illustré le lien vivant entre mémoire combattante et reconnaissance républicaine. « Le sacrifice de Bir Hakeim n’a pas été vain : il a permis à la France Libre d’entrer dans l’Histoire », déclarera la ministre d'après la Note aux rédactions – Ministère des Armées, 11 juin 2025.
Transmettre, expliquer, faire vivre
Le samedi 14 juin, la ministre reviendra sur les lieux pour participer à la journée portes ouvertes du régiment. De 9h30 à midi, familles, civils et anciens pourront découvrir les stands des compagnies, assister à des démonstrations tactiques, et échanger avec les légionnaires. Une façon directe de faire vivre l’esprit de Bir Hakeim auprès du grand public.
Ce volet pédagogique et ouvert, mis en œuvre par la 13e DBLE, traduit une volonté forte : ancrer le lien armée-nation dans le concret, à travers la rencontre, la parole et l’exemple. Patricia Miralles l’affirme : « La mémoire n’est pas un rituel figé, c’est un héritage en mouvement ».