Ecosia veut transformer Chrome en fondation gérée de manière responsable
La démarche d’Ecosia se distingue par son angle juridique original. Plutôt qu’un rachat classique, l’entreprise suggère de transformer Chrome en fondation, tout en laissant à Google la propriété intellectuelle, selon Reuters. L’objectif est d’instaurer une gouvernance neutre qui réduirait les soupçons d’abus de position dominante.
Dans ce schéma, Ecosia exercerait la gestion opérationnelle du navigateur et fixerait une nouvelle logique de partage des bénéfices. AInvest rapporte que « 40 % des revenus générés par Chrome seraient reversés à Google, tandis que 60 % financeraient des projets climatiques ».
Dans ce schéma, Ecosia exercerait la gestion opérationnelle du navigateur et fixerait une nouvelle logique de partage des bénéfices. AInvest rapporte que « 40 % des revenus générés par Chrome seraient reversés à Google, tandis que 60 % financeraient des projets climatiques ».
Une proposition radicale, sans contrepartie financière directe
L’offre surprend aussi par son modèle économique. Contrairement à l’offre en numéraire de 34,5 milliards de dollars déposée début août par Perplexity AI, Ecosia ne propose aucun paiement pour prendre le contrôle du navigateur. Le potentiel financier de l’opération reste colossal. AInvest estime que Chrome pourrait générer jusqu’à 1 000 milliards de dollars en dix ans, soit une valeur comparable à celle de grandes multinationales de la tech. TechCrunch ajoute que la proposition a été directement adressée au juge Amit Mehta, preuve que Ecosia vise à peser dans le débat public sur l’avenir du navigateur.
Pour comprendre cette audace, il faut rappeler la trajectoire d’Ecosia. Fondée en 2009 en Allemagne, l’entreprise s’est imposée comme moteur de recherche alternatif, réinvestissant 100 % de ses bénéfices dans des actions écologiques. Elle a atteint 20 millions d’utilisateurs et généré 35,3 millions d’euros de revenus en 2023. Ces fonds financent la plantation de millions d’arbres et des projets d’agroforesterie dans le monde entier.
L’entreprise a également lancé en avril 2024 son propre navigateur basé sur Chromium, avec bloqueur de publicités et assistant IA. Plus récemment, en août 2025, Ecosia s’est alliée à Qwant pour créer un index de recherche européen, renforçant sa légitimité comme acteur technologique souverain et durable.
Pour comprendre cette audace, il faut rappeler la trajectoire d’Ecosia. Fondée en 2009 en Allemagne, l’entreprise s’est imposée comme moteur de recherche alternatif, réinvestissant 100 % de ses bénéfices dans des actions écologiques. Elle a atteint 20 millions d’utilisateurs et généré 35,3 millions d’euros de revenus en 2023. Ces fonds financent la plantation de millions d’arbres et des projets d’agroforesterie dans le monde entier.
L’entreprise a également lancé en avril 2024 son propre navigateur basé sur Chromium, avec bloqueur de publicités et assistant IA. Plus récemment, en août 2025, Ecosia s’est alliée à Qwant pour créer un index de recherche européen, renforçant sa légitimité comme acteur technologique souverain et durable.