Reconnaissance de l’État de Palestine : une décision officielle au plus haut niveau de l’État français
Le message présidentiel est formulé sans ambiguïté : « Fidèle à son engagement historique pour une paix juste et durable au Proche-Orient, j’ai décidé que la France reconnaîtra l’État de Palestine. » — Emmanuel Macron, X, 24 juillet 2025
Ce message fait suite à des déclarations antérieures de l’exécutif français sur la nécessité de relancer le processus politique entre Israéliens et Palestiniens. Le 29 mai 2024, lors d’un échange à l’Élysée avec Mahmoud Abbas, le chef de l’État avait déjà déclaré que « la mise en œuvre de la solution des deux États ne peut plus être indéfiniment reportée » (Élysée, 29 mai 2024).
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères avait, pour sa part, déclaré le 24 avril 2025 que la reconnaissance interviendrait « au moment où elle permettra une avancée réelle pour la paix » (MEAE, 24 avril 2025). L’annonce du 24 juillet 2025 engage donc désormais officiellement l’État français dans cette direction. Emmanuel Macron a d’ailleurs déclaré dans son tweet qu’il fera une annonce officielle à l’ONU en septembre 2025.
Ce message fait suite à des déclarations antérieures de l’exécutif français sur la nécessité de relancer le processus politique entre Israéliens et Palestiniens. Le 29 mai 2024, lors d’un échange à l’Élysée avec Mahmoud Abbas, le chef de l’État avait déjà déclaré que « la mise en œuvre de la solution des deux États ne peut plus être indéfiniment reportée » (Élysée, 29 mai 2024).
Le ministère de l’Europe et des Affaires étrangères avait, pour sa part, déclaré le 24 avril 2025 que la reconnaissance interviendrait « au moment où elle permettra une avancée réelle pour la paix » (MEAE, 24 avril 2025). L’annonce du 24 juillet 2025 engage donc désormais officiellement l’État français dans cette direction. Emmanuel Macron a d’ailleurs déclaré dans son tweet qu’il fera une annonce officielle à l’ONU en septembre 2025.
Réaction d’Israël : une condamnation immédiate
En réponse à cette déclaration, le gouvernement israélien a exprimé une vive opposition. Le Premier ministre Benyamin Netanyahou a déclaré que cette décision constitue une « récompense à la terreur », faisant référence au contexte sécuritaire tendu lié aux opérations militaires en cours dans la bande de Gaza. Parallèlement, dans la soirée du 24 juillet, les autorités israéliennes ont convoqué l’ambassadeur de France à Jérusalem pour lui faire part de leur protestation officielle, selon RTL.
Israël considère toute reconnaissance unilatérale d’un État palestinien comme une entrave aux négociations bilatérales, et comme une atteinte directe à ses intérêts stratégiques, en particulier en période de conflit.
Israël considère toute reconnaissance unilatérale d’un État palestinien comme une entrave aux négociations bilatérales, et comme une atteinte directe à ses intérêts stratégiques, en particulier en période de conflit.
Un repositionnement français dans le contexte international
Avec cette reconnaissance, la France rejoint une série d’États ayant récemment adopté une position similaire, parmi lesquels figurent l’Espagne, l’Irlande, la Norvège et la Slovénie. Toutefois, la France, en tant que membre permanent du Conseil de sécurité des Nations unies, confère à cette décision une portée diplomatique plus large. La décision met néanmoins la France dans une position potentiellement compliquée avec les États-Unis. Fidèle allié d’Israël, Donald Trump pourrait surréagir alors que l’Union européenne et les États-Unis sont en pleines discussions concernant les droits de douane.