Renforcer l’armée face aux urgences naturelles
Varua Toa 2025 est bien plus qu’un simple entraînement militaire. Il s’agit d’une manœuvre grandeur nature orchestrée par les FAPF pour tester leur réactivité opérationnelle dans un archipel isolé du Pacifique. Environ 200 soldats, issus des trois composantes – terre, air, mer – ont été mobilisés pendant dix jours dans les îles Marquises. Au cœur du dispositif, une unité du Régiment d’infanterie de Marine du Pacifique-Polynésie (RIMaP-P), appuyée par le bâtiment de soutien Bougainville de la Marine nationale et un avion CASA de l’armée de l’Air et de l’Espace. Tous convergent vers un seul objectif : intervenir efficacement à 1 400 kilomètres de Papeete, dans des conditions de déploiement extrêmes.
Conçu comme la suite directe d’un exercice d’alerte tsunami mené le 3 juin à Nuku Hiva par le Haut-Commissariat, Varua Toa a simulé l’ensemble des étapes d’une réponse militaire post-catastrophe. Pendant le déploiement (du 4 au 7 juin), les militaires ont monté des centres d’accueil, évacué des civils par voie terrestre et maritime, et testé des vols de reconnaissance avec drones. « Ce fut un test grandeur nature de notre capacité de projection en alerte permanente à 24 ou 48 heures, sur plus de 1 400 kilomètres », indique le compte officiel du ministère des Armées.
Conçu comme la suite directe d’un exercice d’alerte tsunami mené le 3 juin à Nuku Hiva par le Haut-Commissariat, Varua Toa a simulé l’ensemble des étapes d’une réponse militaire post-catastrophe. Pendant le déploiement (du 4 au 7 juin), les militaires ont monté des centres d’accueil, évacué des civils par voie terrestre et maritime, et testé des vols de reconnaissance avec drones. « Ce fut un test grandeur nature de notre capacité de projection en alerte permanente à 24 ou 48 heures, sur plus de 1 400 kilomètres », indique le compte officiel du ministère des Armées.
Catastrophes naturelles : une menace prise au sérieux par l’armée
En Polynésie française, l’armée assume un rôle spécifique. Les FAPF sont un dispositif interarmées prépositionné, garant de la souveraineté française dans le Pacifique, mais aussi acteur clé en cas de crise humanitaire ou environnementale. Leur expertise en Humanitarian Assistance and Disaster Relief (HADR) est reconnue dans toute la zone Asie-Pacifique. Varua Toa permet donc d’articuler entraînement militaire et actions civilo-militaires concrètes : formation au secourisme, appui aux pompiers, travaux de voirie, mais aussi rencontres avec les jeunes pour sensibiliser aux enjeux numériques et culturels.
L’un des volets les plus stratégiques de l’opération réside dans la coordination avec les élus locaux et le Haut-Commissariat. Loin de se limiter à des manœuvres tactiques, Varua Toa a permis un maillage étroit entre forces militaires et institutions civiles. L’exercice s’est conclu le 12 juin par une cérémonie d’hommage aux Tamari’i volontaires engagés à Bir Hakeim en 1942. Une manière de relier mémoire et résilience, dans une région plus que jamais exposée aux caprices du climat.
L’un des volets les plus stratégiques de l’opération réside dans la coordination avec les élus locaux et le Haut-Commissariat. Loin de se limiter à des manœuvres tactiques, Varua Toa a permis un maillage étroit entre forces militaires et institutions civiles. L’exercice s’est conclu le 12 juin par une cérémonie d’hommage aux Tamari’i volontaires engagés à Bir Hakeim en 1942. Une manière de relier mémoire et résilience, dans une région plus que jamais exposée aux caprices du climat.