Une coopération franco-allemande inédite dans le Pacifique



Publié par le 8 Novembre 2021

En mars 2019, la France s’était associée à la mission AETO, dans le Pacifique. D’où la présence d’un Falcon 200 dans cette zone, récemment photographié aux côtés d’une frégate allemande.



La participation française à la mission AETO

La mission AETO est une contribution française à l’United nations security coucil enforcement coordination cell (UNSC ECC). Il s’agit d’une opération militaire visant à fournir à la justice des documents prouvant des transferts illégaux de pétrole, de charbon ou encore de fer au bénéfice de la Corée du Nord. La France y participe depuis 2019 avec un avion de surveillance maritime Falcon 200 Gardian, basé au Japon.

Il y a deux ans, ce Falcon 200 avait été envoyé sur place en même temps que la frégate de surveillance Vendémiaire, intégrée à un flottille américano-japonaise. Sa mission ? Repérer des navires s’adonnant à ce genre de trafic, prendre des photos, et envoyer le tout pour consolider les dossiers d’infraction, afin de faciliter le travail de la justice internationale.

Un renforcement de la présence allemande dans le Pacifique

Le 4 novembre dernier, l’État-Major des Armées a indiqué que ce même Falcon 200 avait « conduit une interaction avec la frégate allemande Bayern, au large du Japon ». Une coopération inédite, qui ne semble pas s’être inscrite dans le cadre de la mission AETO, puisque l’Allemagne n’en fait pas partie et qui marque également le retour de la marine allemande dans la zone Pacifique.

De son côté, la marine allemande a évoqué un entraînement bilatéral entre sa frégate et le Falcon 200 de la flottille 25F, dans le but d’élaborer des procédures entre l’aéronef et le navire. Ce genre d’entraînement pourrait être amené à se reproduire à l’avenir, étant donné l’investissement militaire accru de l’Allemagne dans la région Indo-Pacifique.

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