France : Un avion GlobalEye au centre d’un contrat industriel global
Le contrat signé entre la Direction générale de l’armement et Saab ne se limite pas à la livraison de deux avions. Il englobe un ensemble industriel complet, comprenant l’avion GlobalEye lui-même, les systèmes de mission, les équipements au sol, la formation des équipages et le soutien logistique de long terme. Cet avion, basé sur une plateforme de jet d’affaires lourd, est profondément transformé afin de répondre aux exigences militaires françaises.
D’un point de vue industriel, le GlobalEye illustre une approche intégrée. Saab fournit l’architecture globale de l’avion, incluant le radar Erieye ER, les capteurs électromagnétiques et les systèmes de commandement. L’avion devient ainsi un produit à très forte valeur ajoutée, combinant aéronautique, électronique de défense et logiciels critiques. Selon les données communiquées par le groupe suédois, la valeur du contrat atteint 12,3 milliards de couronnes suédoises, soit environ 1,1 milliard d’euros, un montant qui positionne ce programme parmi les plus importants jamais remportés par Saab dans le domaine des avions de surveillance.
D’un point de vue industriel, le GlobalEye illustre une approche intégrée. Saab fournit l’architecture globale de l’avion, incluant le radar Erieye ER, les capteurs électromagnétiques et les systèmes de commandement. L’avion devient ainsi un produit à très forte valeur ajoutée, combinant aéronautique, électronique de défense et logiciels critiques. Selon les données communiquées par le groupe suédois, la valeur du contrat atteint 12,3 milliards de couronnes suédoises, soit environ 1,1 milliard d’euros, un montant qui positionne ce programme parmi les plus importants jamais remportés par Saab dans le domaine des avions de surveillance.
Pourquoi la France investit dans cet avion ?
Le choix de l’avion GlobalEye répond à une nécessité capacitaire, mais aussi à une logique industrielle et politique. Les AWACS Boeing E-3F, actuellement en service, approchent de la fin de leur vie opérationnelle. Leur maintien en condition devient de plus en plus coûteux, tandis que leurs performances ne correspondent plus totalement aux menaces contemporaines. Dans ce contexte, l’avion GlobalEye offre une alternative plus moderne, plus flexible et potentiellement moins onéreuse sur l’ensemble de son cycle de vie.
Le contrat prévoit la livraison des deux avions entre 2029 et 2032, avec une option pour deux avions supplémentaires. Cette option constitue un élément clé du montage industriel. Elle permet à l’État français d’étaler l’investissement, tout en offrant à Saab une visibilité à long terme sur sa charge industrielle. Pour le constructeur, chaque avion supplémentaire renforce la rentabilité du programme et consolide sa position face aux acteurs américains historiquement dominants sur ce segment.
Le contrat prévoit la livraison des deux avions entre 2029 et 2032, avec une option pour deux avions supplémentaires. Cette option constitue un élément clé du montage industriel. Elle permet à l’État français d’étaler l’investissement, tout en offrant à Saab une visibilité à long terme sur sa charge industrielle. Pour le constructeur, chaque avion supplémentaire renforce la rentabilité du programme et consolide sa position face aux acteurs américains historiquement dominants sur ce segment.
Un avion stratégique pour l’écosystème industriel européen
Avec le GlobalEye, Saab consolide sa place parmi les grands fournisseurs européens de systèmes de surveillance aérienne. Cet avion s’inscrit dans une tendance lourde de l’industrie de la défense, qui privilégie des plateformes polyvalentes, interopérables et capables d’évoluer par mises à jour successives. L’avion devient ainsi un système ouvert, adaptable aux futures menaces et aux évolutions technologiques.
Pour la France, ce contrat d’avion traduit aussi une volonté de diversification des fournisseurs. En s’éloignant d’une dépendance exclusive aux solutions américaines, l’État français affirme une orientation industrielle européenne, tout en renforçant sa souveraineté technologique. En rejoignant les utilisateurs du GlobalEye, la France contribue à la constitution d’un parc européen d’avions de surveillance reposant sur une base technologique commune.
Pour la France, ce contrat d’avion traduit aussi une volonté de diversification des fournisseurs. En s’éloignant d’une dépendance exclusive aux solutions américaines, l’État français affirme une orientation industrielle européenne, tout en renforçant sa souveraineté technologique. En rejoignant les utilisateurs du GlobalEye, la France contribue à la constitution d’un parc européen d’avions de surveillance reposant sur une base technologique commune.