La troisième génération de SNLE est en marche



Publié par le 25 Février 2021

Le 19 février dernier, Florence Parly annonçait la phase de conception général de la troisième génération de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins français.



Première livraison des nouveaux sous-marins nucléaires estimée pour 2035

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La dernière génération de l’un des éléments phares de la dissuasion nucléaire française est en marche. Le 19 février dernier, Florence Parly annonçait le lancement de la « phase de conception générale » de cette troisième génération de sous-marins nucléaires lanceurs d’engins. Ces « SNLE 3G » représentent un contrat de plusieurs milliards, le montant reste confidentiel, sur cinq ans.

La construction du premier bâtiment devrait débuter en 2023 pour une livraison estimée en 2035. L’objectif à terme est de livrer un bateau, tous les cinq ans, soit jusqu’en 2050. La ministre des Armées a indiqué que d’autres contrats devraient également suivre, tout en restant très évasive sur le montant de la conception de ces sous-marins ultramodernes.

Un coût classé secret-défense

Il semblerait même que le ministère des Armées soit, à l’heure actuelle, incapable de préciser le coût d’un tel programme, qui s’échelonne sur plusieurs dizaines d’années. On pourrait néanmoins tenter une comparaison avec le coût de l’actuelle classe de sous-marins en service. Mais là encore, impossible, car ce montant est classé secret-défense.

On sait néanmoins que la dernière loi de programmation militaire fixait une augmentation nette de l’agrégat des dépenses liées à la dissuasion nucléaire sur les années à venir. De 4,12 milliards d’euros en 2021, ce chiffre devrait grimper à six ou sept milliards d’euros en 2025. On peut néanmoins se féliciter d’un tel contrat, qui représente 20 millions d’heures de travail par bâtiment, en-dehors des 15 millions d’heures nécessaires à leur développement.

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