Le 29 octobre 2025, Pilatus Aircraft et son partenaire Jet Aviation ont annoncé dans un communiqué officiel que la Marine nationale deviendra le tout premier opérateur militaire européen du Pilatus PC-24. L’accord prévoit la location de trois avions PC-24, afin de remplacer les Falcon 10 de l’aéronautique navale.
Un contrat stratégique entre Pilatus et la Marine nationale
La Marine nationale a retenu la solution de la location pour ses nouveaux appareils Pilatus. Selon Pilatus Aircraft, « La flotte d’appareils sera acquise auprès de Pilatus et louée à la Marine nationale par Jet Aviation France, qui agit en tant que maître d’œuvre principal. La livraison du premier des trois PC-24 est prévue pour février 2026. »
De façon plus ciblée, Jet Aviation indique que « l’entreprise a acheté trois avions PC-24 afin de les louer à la Marine nationale, après avoir été mandatée par la Direction de la maintenance aéronautique (DMAé) », rapporte AeroTime.
Ce système de location est intéressant : il permet à la Marine de bénéficier d’équipements récents sans engager immédiatement toutes les dépenses d’acquisition. Le partenaire Jet Aviation assurera également l’entretien et la gestion de la navigabilité, notamment « des services de maintenance en ligne et en base sur site, ainsi que la gestion de la navigabilité continue (CAMO) ». Quant au calendrier, la première livraison est prévue à partir de février 2026, puis les deux autres dans l’année.
Ce nouveau contrat fait suite à une décision de remplacer les Falcon 10 MER qui arrivent en fin de cycle. Selon Air Data News, « la Marine nationale remplacera sa flotte de Falcon 10 par trois jets Pilatus PC-24 dans le cadre d’un contrat de location, avec des livraisons prévues entre 2026 et 2027 ».
De façon plus ciblée, Jet Aviation indique que « l’entreprise a acheté trois avions PC-24 afin de les louer à la Marine nationale, après avoir été mandatée par la Direction de la maintenance aéronautique (DMAé) », rapporte AeroTime.
Ce système de location est intéressant : il permet à la Marine de bénéficier d’équipements récents sans engager immédiatement toutes les dépenses d’acquisition. Le partenaire Jet Aviation assurera également l’entretien et la gestion de la navigabilité, notamment « des services de maintenance en ligne et en base sur site, ainsi que la gestion de la navigabilité continue (CAMO) ». Quant au calendrier, la première livraison est prévue à partir de février 2026, puis les deux autres dans l’année.
Ce nouveau contrat fait suite à une décision de remplacer les Falcon 10 MER qui arrivent en fin de cycle. Selon Air Data News, « la Marine nationale remplacera sa flotte de Falcon 10 par trois jets Pilatus PC-24 dans le cadre d’un contrat de location, avec des livraisons prévues entre 2026 et 2027 ».
Caractéristiques techniques du Pilatus PC-24 et capacités opérationnelles
Le Pilatus PC-24 n’est pas un avion ordinaire : sa conception vise la polyvalence et la flexibilité opérationnelle, ce qui répond aux besoins de la Marine. Pilatus précise que le PC-24 est « le tout premier jet d’affaires au monde conçu pour opérer sur des pistes courtes et non revêtues ». Il est aussi certifié pour une exploitation en pilotage simple (single-pilot) grâce à l’environnement cockpit « ACE ».
Selon les données accessibles, l’avion possède une autonomie d’environ 3 610 km et une vitesse de croisière proche de 787 km/h, dans ses caractéristiques civiles, et une cabine modulable pour liaisons, transport de personnel ou missions spéciales.
Dans le cadre de la Marine nationale, l’appareil est destiné à des missions de formation IFR (vol aux instruments) et de transport/liaison. Comme l’indique FlightGlobal, « la Marine nationale utilisera ces biréacteurs pour la formation des pilotes, y compris les vols selon les règles de vol aux instruments, ainsi que pour le transport de fret urgent ».
Ces attributs, notamment la capacité à opérer sur des pistes courtes ou non préparées, la rendent particulièrement adaptée à des scénarios navals, parfois éloignés ou des bases secondaires.
Selon les données accessibles, l’avion possède une autonomie d’environ 3 610 km et une vitesse de croisière proche de 787 km/h, dans ses caractéristiques civiles, et une cabine modulable pour liaisons, transport de personnel ou missions spéciales.
Dans le cadre de la Marine nationale, l’appareil est destiné à des missions de formation IFR (vol aux instruments) et de transport/liaison. Comme l’indique FlightGlobal, « la Marine nationale utilisera ces biréacteurs pour la formation des pilotes, y compris les vols selon les règles de vol aux instruments, ainsi que pour le transport de fret urgent ».
Ces attributs, notamment la capacité à opérer sur des pistes courtes ou non préparées, la rendent particulièrement adaptée à des scénarios navals, parfois éloignés ou des bases secondaires.
Les raisons d'un tel choix par la Marine nationale
Le remplacement des Falcon 10 par le PC-24 s’inscrit dans une logique de modernisation de l’aéronautique navale. Les Falcon 10, en service depuis plusieurs décennies, commençaient à montrer leurs limites opérationnelles. Selon Air Data News, « les Falcon 10 sont en service depuis plus de cinq décennies ; ils sont utilisés pour des missions d’entraînement et de liaison, mais présentent désormais des limites liées à leur âge avancé ».
Sur le plan économique, la formule retenue (location via Jet Aviation) permet d’optimiser les dépenses auprès de la Direction de la maintenance aéronautique (DMAé) et de répartir le coût d’investissement et de maintenance sur un contrat de durée initiale de 10 ans, comme précisé dans le Journal de l’Aviation.
Stratégiquement, disposer d’un appareil moderne, polyvalent, capable de servir à la fois la formation des pilotes de chasse et la liaison rapide, renforce l’autonomie opérationnelle de la Marine nationale. Le recours à un avion de type PC-24 permet de mutualiser formation, transport et logistique, tout en réduisant le nombre de types d’aéronefs à soutenir.
On observe aussi un effet de levier industriel pour la marque Pilatus sur le marché européen militaire : la Marine nationale est le premier opérateur militaire européen du PC-24.
Sur le plan économique, la formule retenue (location via Jet Aviation) permet d’optimiser les dépenses auprès de la Direction de la maintenance aéronautique (DMAé) et de répartir le coût d’investissement et de maintenance sur un contrat de durée initiale de 10 ans, comme précisé dans le Journal de l’Aviation.
Stratégiquement, disposer d’un appareil moderne, polyvalent, capable de servir à la fois la formation des pilotes de chasse et la liaison rapide, renforce l’autonomie opérationnelle de la Marine nationale. Le recours à un avion de type PC-24 permet de mutualiser formation, transport et logistique, tout en réduisant le nombre de types d’aéronefs à soutenir.
On observe aussi un effet de levier industriel pour la marque Pilatus sur le marché européen militaire : la Marine nationale est le premier opérateur militaire européen du PC-24.