La France pourrait livrer six batteries CAESAr supplémentaires à l’Ukraine



Publié par le 9 Juin 2022

Les forces ukrainiennes semblent apprécier les batteries d’artillerie françaises CAESAr. Et pour cause. Ces systèmes d’armes livrés à l’Ukraine auraient détruit à eux seuls pas moins de 80 pièces d’artillerie russes. Une nouvelle livraison de CAESAr serait envisagée.



L'efficacité des batteries d'artillerie CAESAr

Une portée effective d’environ 40 kilomètres, une rapidité de mise en batterie et une mobilité exceptionnelle qui permet d’éviter un tir de riposte. En matière d’artillerie, les batteries françaises CAESAr font office de référence. L’Ukraine a récemment pu s’en rendre compte. Ces systèmes livrés aux forces ukrainiennes depuis le début de la guerre auraient causé la destruction de pas moins de 80 pièces d’artillerie russes.

Actuellement, les forces ukrainiennes disposeraient de 18 batteries CAESAr. Un chiffre à prendre avec des pincettes. En effet, en mai dernier, le délégué général pour l’armement avait indiqué devant le Sénat que seulement six exemplaires avaient été livrés à l’Ukraine, après avoir été prélevés sur la dotation officielle de l’Armée de Terre.

De nouvelles livraisons d'armes prévues en Ukraine

Quoi qu’il en soit, d’autres livraisons devraient être prévues dans les semaines à venir. Durant un déplacement à Kiev, la semaine dernière, la ministre des Affaires étrangères, Catherine Colonna, a indiqué que la France poursuivrait et renforcerait ses livraisons d’armes à l’Ukraine, précisant que l’on pourrait constater de nouvelles livraisons dans les semaines qui viennent.

De son côté, Europe 1 croit savoir que six nouvelles batteries CAESAr pourraient prendre prochainement le chemin de l’Ukraine. Une livraison qui pourrait être officialisée prochainement à l’occasion d’un déplacement à Kiev d’Emmanuel Macron. Le président de la République évolue actuellement sur une ligne de crête, en ne voulant pas apparaître comme un belligérant aux yeux de la Russie, mais sans vouloir passer pour le maillon faible du soutien à l’Ukraine.

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