La Défense vise un objectif de 100.000 réservistes



Publié par le 24 Novembre 2022

Le ministère des Armées a présidé lundi 21 novembre un groupe de travail sur la réserve. La Défense souhaite améliorer l’employabilité et l’accompagnement des réservistes.



Un réserviste pour deux militaires d'active

Les objectifs sont définis. Lundi 21 novembre, le ministre des Armées a présidé un groupe de travail sur les réserves. Une première étape dans le développement des réservistes, envisagé dans le cadre de la Loi de programmation militaire 2024-2030. D’ici 2030, la Défense souhaite ainsi se doter de 100.000 réservistes. Autrement dit, un militaire de réserve pour deux militaires d’active.

Pas moins de 70 participants ont été conviés à ce groupe de travail. Parmi lesquels on retrouvait le chef d’état-major des Armées évidemment, le général Thierry Burkhard, mais également des parlementaires, des associations de réservistes, des organisations syndicales et patronales, sans oublier la Garde nationale. Une séance de travail qui aura permis de mettre en lumière les freins à un tel développement, et donc de définir les moyens en vue d’atteindre l’objectif de 100.000 réservistes.

Les pistes pour améliorer l'accès à la réserve

Parmi les freins principaux, le problème de l’employabilité des réservistes. Aujourd’hui, le monde de l’entreprise participe de moins en moins à cet effort national. Pourtant, sur le papier, n’importe quel salarié du privé comme du public, peut s’engager dans la réserve opérationnelle, s’il répond aux critères d’engagement. Et personne, ni même son employeur, ne peut s’opposer à un tel engagement.

Sur le terrain, les choses sont différentes. Au point que certains réservistes ne déclarent pas une telle activité et effectuent leurs missions durant leurs jours de congés. Parmi les pistes évoquées par le ministre des Armées, figure notamment l’augmentation de cinq ans de la limite d’âge, la clarification des missions, une récompense pour les entreprises facilitant la réserve, la simplification de la passerelle entre l’active et la réserve, ainsi que la réévaluation de la gratification des réservistes pour les postes dits en tension.

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