L'armée de l'Air et de l'Espace opte pour la location d'avions légers de renseignement plutôt que l'achat



Publié par Jean-Baptiste Le Roux le 27 Avril 2023

Face aux défis croissants en matière de renseignement, l'armée de l'Air et de l'Espace (AAE) a décidé de miser sur la location plutôt que l'achat d'avions légers de renseignement, garantissant ainsi un meilleur niveau de capacité.



Les raisons derrière le choix de la location

Wikipedia ALSR
Selon le général Stéphane Mille, chef d'état-major de l'AAE, la décision de privilégier la location découle de la difficulté à faire progresser les capacités des avions légers de renseignement déjà acquis. La location permet d'accéder à des systèmes à la pointe de la technologie et d'assurer une meilleure adaptation aux missions en cours.

Les avions VADOR déjà en service seront néanmoins conservés, offrant plus de souplesse et d'efficacité pour les opérations. Le contrat de location propose trois options, permettant d'adapter l'équipage et le matériel en fonction des besoins spécifiques de chaque mission.

Les avantages de la location remis en question

Bernard Émié, Directeur général de la sécurité extérieure (DGSE), a exprimé des réserves quant aux avantages apportés par la location d'avions dédiés au renseignement. Selon lui, la location de ces appareils peut poser des problèmes, bien que le service dispose de ses propres avions.

Bernard Émié a également souligné que la DGSE possède les capacités et l'autonomie nécessaires pour répondre aux sollicitations et, occasionnellement, fait appel à des appareils des forces spéciales pour observer un théâtre tactique. Cette position met en lumière les divergences d'opinion quant à l'efficacité de la location d'avions légers de renseignement pour les opérations de l'armée de l'Air et de l'Espace.

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