État des lieux des frappes sur les sites nucléaires
Le 13 juin 2025, les États-Unis ont lancé une opération aérienne contre plusieurs sites du programme nucléaire iranien, dans un contexte de tensions croissantes avec Téhéran. Si les autorités américaines ont affirmé que l’ensemble des installations ciblées avaient été détruites, un document de la Defense Intelligence Agency, révélé le 24 juin 2025 par la presse américaine et relayé par Le Monde, propose une évaluation beaucoup plus prudente.
Les bombardements ont visé trois infrastructures principales : Fordow, Natanz et Ispahan. D’après les éléments contenus dans le rapport confidentiel de la DIA cité par CNN et RFI, les frappes ont provoqué des dégâts visibles en surface, notamment sur des installations logistiques, mais n’ont pas atteint les parties souterraines où se trouvent les centrifugeuses et les stocks d’uranium enrichi.
L’usage de bombes anti-bunker à guidage de précision n’a pas suffi à neutraliser les cibles critiques. Des analystes, cités par Le Parisien et CNN, soulignent que les équipements sensibles avaient été déplacés avant l’opération, ce qui a limité son efficacité.
Les bombardements ont visé trois infrastructures principales : Fordow, Natanz et Ispahan. D’après les éléments contenus dans le rapport confidentiel de la DIA cité par CNN et RFI, les frappes ont provoqué des dégâts visibles en surface, notamment sur des installations logistiques, mais n’ont pas atteint les parties souterraines où se trouvent les centrifugeuses et les stocks d’uranium enrichi.
L’usage de bombes anti-bunker à guidage de précision n’a pas suffi à neutraliser les cibles critiques. Des analystes, cités par Le Parisien et CNN, soulignent que les équipements sensibles avaient été déplacés avant l’opération, ce qui a limité son efficacité.
La DIA prévoit un simple retard pour le nucléaire iranien
Selon les informations de la Defense Intelligence Agency, confirmées par plusieurs sources officielles citées dans les médias américains, les frappes n'ont provoqué qu’un retard temporaire du programme nucléaire iranien, estimé à quelques mois. Le site de Natanz, équipé de halls fortifiés, demeure opérationnel.
Des évaluations complémentaires sont en cours, notamment par la CIA, pour déterminer le degré de fonctionnalité restant sur les sites affectés. Les éléments disponibles montrent une résilience élevée des installations iraniennes, dont la protection en profondeur et la redondance ont été anticipées depuis plusieurs années.
Des évaluations complémentaires sont en cours, notamment par la CIA, pour déterminer le degré de fonctionnalité restant sur les sites affectés. Les éléments disponibles montrent une résilience élevée des installations iraniennes, dont la protection en profondeur et la redondance ont été anticipées depuis plusieurs années.
La Maison Blanche maintient sa version
Malgré les conclusions du renseignement, les autorités américaines maintiennent une version différente. Le président Donald Trump a déclaré sur Truth Social : « Les sites nucléaires en Iran sont complètement détruits ». La porte-parole de la Maison Blanche, Karoline Leavitt, a qualifié le rapport de la DIA de « totalement erroné », relaye RFI
En revanche, au sein du Congrès, plusieurs responsables admettent un décalage entre les objectifs militaires initiaux et les résultats. Michael McCaul, président de la commission des affaires étrangères, a affirmé que l’objectif de l’opération était de « provoquer un revers tactique », et non une élimination totale du programme.
La DIA estime désormais que les frappes du 13 juin ont davantage eu pour effet de ralentir temporairement la progression du programme nucléaire que de l’arrêter. L’Iran pourrait reconstituer rapidement ses capacités grâce à des stocks de rechange et à une infrastructure déjà partiellement délocalisée.
En revanche, au sein du Congrès, plusieurs responsables admettent un décalage entre les objectifs militaires initiaux et les résultats. Michael McCaul, président de la commission des affaires étrangères, a affirmé que l’objectif de l’opération était de « provoquer un revers tactique », et non une élimination totale du programme.
La DIA estime désormais que les frappes du 13 juin ont davantage eu pour effet de ralentir temporairement la progression du programme nucléaire que de l’arrêter. L’Iran pourrait reconstituer rapidement ses capacités grâce à des stocks de rechange et à une infrastructure déjà partiellement délocalisée.