Guantánamo, destination finale : Donald Trump expédie-t-il les indésirables européens ?



Publié par Adélaïde Motte le 11 Juin 2025

Derrière les murs de Guantanamo, une base tristement célèbre, un projet se dessine dans le silence des officiels américains. À moins qu’il ne s’agisse d’un coup de bluff…



Guantánamo, l’étrange obsession de Donald Trump

Le 11 juin 2025, une série de révélations a secoué les chancelleries européennes : Donald Trump envisagerait d’envoyer jusqu’à 30 000 migrants à la base militaire de Guantánamo Bay. Parmi eux, des ressortissants français, belges, allemands, britanniques, et bien d'autres. La raison invoquée ? Un système carcéral débordé, des centres de rétention à bout de souffle, et une Maison-Blanche décidée à "reprendre le contrôle" de l’immigration. Des documents internes consultés par le Washington Post indiquent que les pays d’origine des détenus ne seraient pas prévenus — une provocation diplomatique en bonne et due forme.

L’opération, dont les contours restent opaques, vise une extension fulgurante du centre de détention de Guantánamo, avec l’aide de l’armée. La transformation du site est déjà bien entamée, avec des tentes de rétention installées par les forces armées américaines. L’objectif affiché ? Une capacité de 30 000 individus.

Des détenus européens visés ? La Maison Blanche dément

Ce plan, s’il est confirmé, constituerait un tournant radical dans la politique migratoire américaine. Pourtant, la Maison-Blanche a tué la rumeur dans l’œuf. Karoline Leavitt, porte-parole présidentielle, a déclaré sur X : « This story is Fake News. Not happening ». Mais comment expliquer, alors, que depuis février, environ 500 migrants aient déjà transité par Guantánamo, et que 9 000 autres aient été sélectionnés pour des transferts prochains ?  Alors que les premières expulsions de masse pourraient démarrer dès cette semaine, les réactions s’intensifient. Plusieurs ONG dénoncent une violation flagrante du droit international et des conventions de Genève. L’ACLU (American Civil Liberties Union) évoque « une zone grise juridique où les droits fondamentaux sont contournés ».

Tags : états-unis
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