Une cyberattaque qui paralyse Jaguar et toute son industrie automobile
Le 2 septembre 2025, Jaguar Land Rover a officiellement confirmé être victime d’une cyberattaque ayant entraîné l’arrêt brutal de la production dans ses principales usines, du Royaume-Uni à la Chine. Selon les communiqués du constructeur et les médias britanniques, la fermeture se prolongera jusqu’au 1er octobre au moins, laissant planer une incertitude majeure sur la reprise.
Depuis début septembre, la cyberattaque a bloqué les systèmes informatiques internes de Jaguar Land Rover. Le groupe a indiqué avoir « immédiatement fermé ses systèmes pour limiter les dommages ». À ce jour, aucune preuve de vol de données clients n’a été confirmée, mais la paralysie reste totale.
La situation touche les usines britanniques de Solihull, Halewood et Wolverhampton, mais aussi les sites en Chine, en Inde, en Slovaquie et au Brésil. Selon Reuters, l’arrêt atteint déjà quatre semaines. Dans un secteur où la cadence est primordiale, environ 1 000 véhicules par jour ne sortent plus des lignes d’assemblage.
Depuis début septembre, la cyberattaque a bloqué les systèmes informatiques internes de Jaguar Land Rover. Le groupe a indiqué avoir « immédiatement fermé ses systèmes pour limiter les dommages ». À ce jour, aucune preuve de vol de données clients n’a été confirmée, mais la paralysie reste totale.
La situation touche les usines britanniques de Solihull, Halewood et Wolverhampton, mais aussi les sites en Chine, en Inde, en Slovaquie et au Brésil. Selon Reuters, l’arrêt atteint déjà quatre semaines. Dans un secteur où la cadence est primordiale, environ 1 000 véhicules par jour ne sortent plus des lignes d’assemblage.
Des pertes financières considérables pour l’usine et ses partenaires
La cyberattaque entraîne des pertes colossales pour Jaguar Land Rover. BFMTV évalue le manque à gagner à près de 57 millions d’euros par semaine, soit environ 50 millions de livres sterling. D’autres estimations, relayées par Lecho.be, parlent de 5 millions de livres par jour de pertes rien que pour les usines britanniques, avec un cumul qui aurait déjà franchi les 70 millions de livres sterling mi-septembre 2025.
Cette hémorragie s’ajoute à une situation sociale délicate. Jaguar Land Rover emploie directement 33 000 salariés au Royaume-Uni, tandis que sa chaîne logistique soutient environ 104 000 emplois supplémentaires. Au total, près de 200 000 travailleurs dépendent de l’activité du constructeur, selon BFMTV. La fragilisation touche donc toute l’industrie automobile. « Nous avons pris cette décision afin de clarifier la situation pour la semaine à venir, alors que nous établissons le calendrier de reprise progressive de nos activités et poursuivons notre enquête », a expliqué un porte-parole de Jaguar Land Rover.
Cette hémorragie s’ajoute à une situation sociale délicate. Jaguar Land Rover emploie directement 33 000 salariés au Royaume-Uni, tandis que sa chaîne logistique soutient environ 104 000 emplois supplémentaires. Au total, près de 200 000 travailleurs dépendent de l’activité du constructeur, selon BFMTV. La fragilisation touche donc toute l’industrie automobile. « Nous avons pris cette décision afin de clarifier la situation pour la semaine à venir, alors que nous établissons le calendrier de reprise progressive de nos activités et poursuivons notre enquête », a expliqué un porte-parole de Jaguar Land Rover.
Une cyberattaque révélatrice des failles de l’industrie automobile mondiale
L’affaire dépasse le seul cas de Jaguar. Les experts estiment que la cyberattaque met en lumière la vulnérabilité des constructeurs. « La surface d'attaque à laquelle les entreprises sont exposées est désormais beaucoup plus importante, car leurs opérations numériques sont bien plus vastes », a rappelé Liam Byrne, député de Birmingham, cité par BFMTV.
Les enquêtes évoquent une revendication par un groupe baptisé « Scattered Lapsus$ Hunters » qui aurait désorganisé les logiciels de pilotage des usines, rendant impossibles la gestion des stocks, l’assemblage et les expéditions. Conséquence directe : près de 40 000 véhicules assemblés avant l’attaque sont introuvables dans le système informatique.
Les enquêtes évoquent une revendication par un groupe baptisé « Scattered Lapsus$ Hunters » qui aurait désorganisé les logiciels de pilotage des usines, rendant impossibles la gestion des stocks, l’assemblage et les expéditions. Conséquence directe : près de 40 000 véhicules assemblés avant l’attaque sont introuvables dans le système informatique.