Enderi

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable


Comment l’armée française tente de gérer la crise du coronavirus




Publié par le 12 Mars 2020

Aucune personne ne peut a priori échapper plus qu’une autre au coronavirus. Les militaires y compris. C’est pour cette raison que l’armée française a mis en place une cellule de crise.



Une cellule de crise à l'État-Major

Wikipedia
Wikipedia
Comment conjuguer les impératifs militaires avec la crise sanitaire du coronavirus que traverse actuellement la France ? C’est à cette délicate équation que doivent répondre aujourd’hui les armées françaises. Déjà suspectées un temps d’avoir importé le coronavirus dans l’Hexagone, le second pays le plus touché d’Europe par la maladie, les armées doivent désormais se protéger, tout en assurant leur mission. Et ce n’est pas chose aisée.

Pour tenter de gérer la crise au mieux, une cellule de crise a été mise en place à l’État-Major. Un premier malade a été identifié dans les rangs, mercredi 11 mars dernier, à Balard. Au milieu de 10.000 personnes. Et à l’instar de la population française, il y a de fortes chances que le nombre de contaminations augmente au sein des armées. En attendant, les dépistages se multiplient.

Des plans de continuité d'activité

À noter également que les visites du ministère des Armées ont été suspendues, tout comme les colloques et les réunions à l’École militaire. Des annulations à la pelle, comme pour le reste des Français. Et comme ces derniers, les soldats s’attendent prochainement à des mesures de confinement renforcées, si la situation venait à empirer, en passant en stade 3.

En cas de contamination, les soldats sont tenus d’appeler le Samu, comme n’importe qui, afin d’être pris en charge par le système de santé. En attendant, des plans de continuité d’activité ont été mis en place afin de permettre aux troupes d’assurer, le mieux possible, leurs missions de défense sur le territoire, mais également lors des opérations extérieures.



Nouveau commentaire :

ENDERI promeut la liberté d'expression, dans le respect des personnes et des opinions. La rédaction d'ENDERI se réserve le droit de supprimer, sans préavis, tout commentaire à caractère insultant, diffamatoire, péremptoire, ou commercial.