Enderi

Accueil
Envoyer à un ami
Version imprimable


Mali : quand les drones attaquent




Publié par le 23 Décembre 2019

Pour la première fois, un drone de l’Armée de l’Air a lancé des frappes aériennes, passant ainsi du statut d’observateur à celui d’attaquant.



40 jihadistes neutralisés dans le centre du Mali

Wikipedia
Wikipedia
Une véritable première pour la Défense française. Samedi dernier, Emmanuel Macron, depuis Abidjan, a annoncé que l’armée française avait neutralisé 33 jihadistes, dans la région de Mopti, au centre du Mali. Et dans un communiqué publié par l’Etat-major français, on apprenait également que des militaires de la force Barkhane ont neutralisé sept terroristes supplémentaires, portant le total des pertes ennemies à 40 hommes.

Ces sept neutralisations supplémentaires sont intervenues, d’après l’état-major des Armées, dans la forêt de Ouagadou, à 150 kilomètres au Nord-Ouest de Mopti, dans le cadre de la poursuite de « l’action d’opportunité lancée dans la nuit précédente ». Sur place, des commandos de l’Armée française étaient en train de fouiller une zone de combat, lorsqu’ils ont été pris à partie par des jihadistes infiltrés à moto.

Des drones Reaper utilisés pour des frappes au sol

Le soutien aérien des forces au sol est venu de la part d’un drone Reaper. Le drone était accompagné d’une patrouille de Mirage 2000. Mais c’est la première fois que ce genre d’appareil est utilisé pour des frappes au sol. Jusqu’à présent, les drones Reaper étaient en effet utilisés dans le cadre de mission de reconnaissance, pas d’attaque au sol. La force Barkhane dispose de trois appareils de ce genre, stationnés sur la base aérienne de Niamey, au Niger.

Jeudi dernier, l’Armée française avait annoncé avoir fini de tester l’armement des drones Reaper. Pour rappel, ces appareils sans pilote sont dirigés à distance. L’opération menée samedi dernier dans le centre du Mali aura permis de saisir une importante quantité d’armes, mais également des motos et des véhicules. Sans oublier la libération de deux gendarmes maliens retenus jusqu’à présent en otage.



Nouveau commentaire :

ENDERI promeut la liberté d'expression, dans le respect des personnes et des opinions. La rédaction d'ENDERI se réserve le droit de supprimer, sans préavis, tout commentaire à caractère insultant, diffamatoire, péremptoire, ou commercial.